En termes de crédit à la consommation, il faut savoir comment éviter certains pièges qui risquent de booster le coût de l’emprunt. Actuellement, il n’existe plus que trois taux d’usure pour ce type de crédit, contre sept auparavant. Ceux-ci sont déterminés chaque trimestre par la Banque de France et fixent les plafonds qu’aucun organisme de prêt ne peut dépasser sous peine d’amende. Ces taux sont calculés en fonction d’une moyenne des taux enregistrés sur le marché et dépendent du montant emprunté.
La vérification du taux d’usure : à ne pas oublier
Cette étape est une erreur courante au niveau du souscripteur. Ce dernier se contente tout simplement de contracter un crédit et néglige de lire intégralement les clauses stipulées dans son contrat. Pourtant, il est impératif de savoir le taux d’usure appliqué par l’organisme prêteur au moment de la signature du prêt. C’est pour cette raison qu’il est recommandé de simuler son emprunt sur simulation-pret-bancaire.fr avant d’aller plus loin. Pour avoir une idée, le taux d’usure est fixé à 20,29 % pour les crédits à la consommation inférieurs à 3 000 €. Il est de 16,25 % pour ceux compris entre 3 000 € et 6 000 €. Au-delà de 6 000 €, le taux d’usure est de 11,48 %. Cependant, malgré ces garanties, la souscription d’un crédit à la consommation peut devenir très coûteuse si on ne reste pas vigilant aux pièges tendus par quelques prêteurs peu scrupuleux. Voici donc comment faire pour éviter d’autres erreurs.
Toujours privilégier le crédit amortissable plutôt que le révisable
Si le montant emprunté dépasse 1 000 €, certains organismes prêteurs tiennent à proposer au souscripteur un crédit à la consommation classique comme alternative à un crédit renouvelable. Dans ce contexte, il faut se méfier parce que certains peuvent sûrement continuer à contourner ces règles, sachant que les crédits renouvelables sont faciles à délivrer et sans échéance. Cela dit, après une première utilisation, il est possible d’être tenté d’y puiser à nouveau afin de financer d’autres dépenses courantes. En ce sens, il faut rembourser perpétuellement de petites sommes, avec de gros intérêts. Toutefois, il est à noter que les prêts amortissables restent disponibles à des taux d’intérêt inférieurs à ceux des crédits renouvelables.
Ne pas examiner le coût total du crédit
Il s’agit d’une erreur fondamentale à éviter à tout prix lors de la souscription d’un crédit à la consommation. Certains organismes de prêts ne cherchent qu’à faire augmenter le coût du crédit en empruntant des sommes légèrement inférieures aux seuils fixés par la loi, car ils savent parfaitement que les taux des prêts à la consommation sont fixés en fonction des montants empruntés. Il faut donc rester vigilant si on propose par exemple un emprunt de 2 950 €, facturé à un taux d’usure de 20,29 %. Si on exige de souscrire un crédit de 3 050 €, soit seulement 100 € de plus, le taux maximal sera de 16,25 %. On peut constater donc une différence non négligeable qui représente une économie d’intérêts importante. Par ailleurs, il faut systématiquement refuser la souscription d’une assurance emprunteur. Les organismes de prêts n’ont pas le droit de s’y opposer.